L’usage du terrain – Vitry
- En continu du 29 avril au 13 juin et du 5 au 18 septembre 2022 à Vitry-sur-Seine.
- Un groupe d’habitant.e.s est désormais dépositaire de l’oeuvre.
- Conception Rémy Héritier
- En collaboration avec Djino Alolo, Nadia Beugré, Antoine Cegarra, Anne Lenglet, Ana Pi, Jean-Baptiste Veyret-Logerias
- Chroniques littéraires Marcelline Delbecq
- Chroniques photographiques Nolwenn Brod
- Assistante Salomé Pham-Van-Hué
- Production Anne Louchard, GBOD!
- Coproductions Studio-Théâtre de Vitry, La Briqueterie – CDCN Val-de-Marne, la Galerie municipale Jean-Collet de Vitry-sur-Seine et le MAC VAL, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne
- Soutiens de Mondes Nouveaux, Ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, Région Ile-de-France dans le cadre de l’Aide à la résidence territoriale
- GBOD! / Rémy Héritier est soutenue par la DRAC Ile de France au titre de l’aide au projet.
L’usage du terrain – Vitry est constituée d’un ensemble de partitions et protocoles chorégraphiques à activer sur un terrain choisi du centre ville de Vitry-sur-Seine. Pendant six semaines au printemps 2022, sept artistes se sont relayé.e.s quotidiennement au Jardin Audigeois, espace public de la ville de Vitry, pour faire petit à petit émerger du terrain et de ses usages une trentaine de partitions. Articulées autour des notions de «contribution», de «transmission» et d’«oralité», leurs formes finales comme leurs processus de création empruntent à la danse, aux arts plastiques, aux récits poétiques et/ou micropolitiques. La documentation quotidienne ainsi que les chroniques photographiques et littéraires de Nolwenn Brod et Marcelline Delbecq ont été exposé au Mac Val entre avril et juin 2022. L’usage du terrain sera réactivée sur le long terme par des habitant.e.s devenu.e.s dépositaires de son contenu et de sa mémoire, mode de transmission qui a aussi pour fonction de sédimenter les pratiques et connaissances dans l’impermanence d’une actualité, sans cesse mise à jour par la transmission orale. Un livre-archive d’entretiens croisés paraîtra à l’automne 2023 et reviendra retrospectivement sur les principaux enjeux du projet : la quotidienneté d’un tel processus attaché à des enjeux de déhiérarchisation entre lieu public, artistes et usagèr.e.s, le mode opératoire utilisé pour faire advenir la danse à partir de l’existant. 
