Atteindre la fin du western

  • Création les 3 et 4 mai 2007 au Vivat d’Armentières
  • Chorégraphie Rémy Héritier
    Interprétation Nuno Bizarro, Audrey Gaisan Doncel, Rémy Héritier
    Musique Éric Yvelin
    Lumière Ludovic Rivière
    Costumes Delphine Sainte-Marie
    Production GBOD !
    Coproduction Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-
    Roussillon – programme ReRc (résidence de recherche) / Le Vivat – scène
    conventionnée danse et théâtre – Armentières / Centre National de Danse
    Contemporaine – Angers / Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape – Cie
    Maguy Marin dans le cadre de l’accueil studio 2007. Avec le soutien du Vallon du Villaret

Atteindre la fin de la fin de quelque chose, d’une situation ou d’une idée. Atteindre la fin du western est une action comme celle d’atteindre la fin d’un mythe. Le mythe comme présence sourde, lancinante et manifeste. L’enjeu d’Atteindre la fin du western est sur- dimensionné, fatalement un peu grossier. Sur- dimensionné car d’emblée il nous place devant une inconnue. Celui du mythe et le peu d’envie d’en choisir un, d’élire ou de réduire pour se sentir à « la hauteur de son sujet ».
Embrasser une chose dont on ne connaît pas par définition les limites mais embrasser quand même. C’est un geste.
La sur- dimension a pour conséquence de travailler dans des modes archaïques et de s’accrocher à des notions archaïques  comme la mise en relation du témoin et de l’événement, du champ et du hors champ, de l’objet et du sujet, de la position et de la disposition, du plateau et de la salle.
Envisager la mise en relation comme un acte de dissociation. Dissociation des corps, de l’espace, de la danse. Dissociation comme volonté de donner la possibilité d’associer et de produire.

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