une danse ancienne

  • conception Rémy Héritier
  • contributeurices à Prilly avec Ondine Cloez, Délia Krayenbühl, Laura Gaillard, Julie-Kazuko Rahir, Yvane Chapuis, Elodie Brunner, Guiliana Maderi, Gilbert Coutaz, Laurent Golay, Michel Fuchs, Aude Widmer, les enfants de la crèche des Sorbiers, les enfants de l’école Corminjoz, la Ville de Prilly, le Théâtre Sévelin 36, La Manufacture HES.SO
  • à Grenoble avec Laurence Arrighi, Philippe Bellin, Florie Challande, Caroline Charlier, Pascale Gille, Sarah Houari, Marie-Hélène Peyruchat, Zoé Vuaillat, Marion Francillon, Marie Roche, CDCN-Le Pacifique
  • à Cajarc avec Colette Raichman, Evelyne Gollasch, Marie-Christine Gauthier, Firmin Sancerre, Francois Bessac, Catherine Nicole, Martine Michard, Bruno Almosnino, Marie Deborne, Thomas Delamarre, Maison des Arts (MAGCP) Cajarc

Comment rendre pérenne une danse, en faire un rite ? Si des danses ont été archivées par des images ou des mots depuis l’Antiquité, et si les pratiques de notations chorégraphiques se multiplient depuis le 17e siècle avec des systèmes de partitions, de schémas et d’enregistrements photo et vidéo, la question de comment transmettre une danse reste encore aujourd’hui largement irrésolue. Finalement, c’est toujours le corps qui reste le meilleur moyen de transmission d’une danse ; parce qu’il est son premier réceptacle et son instrument.

Une danse ancienne est une œuvre chorégraphique qui se décline en trois versions créées respectivement à Prilly (CH), Grenoble et Cajarc. La pièce est créée avec un groupe d’amateurs·trices qui s’engagent à la danser au même endroit, chaque année et pour toujours, comme un nouveau rituel. La danse aux prises avec les effets conjugués de la sédimentation et de l’érosion se modifiera sous l’action du temps qu’il fait comme du temps qui passe et deviendra une balise sur le territoire, comme les rituels du passé.

 

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